Affiner la catégorisation des gestes

Quand on dit taper, il ne s'agit pas nécessairement d'une succession monotone, brute. Ceci nous oblige à revoir et à approfondir la méthodologie. Il faut admettre que l'on peut taper très fort mais qu'il existe aussi des petits coups très doux. Donc quand nous déterminons des catégories comme taper, frotter, il faut aussi dire qu'il y a beaucoup de façon de taper, de frotter, qu'il s'agit d'actions tout à fait différentes.

Si nous voulons établir des catégories, nous devons donc préciser les différences qui peuvent être multiples. Notre recherche nous oblige à revenir aux vidéos, pour préciser les différentes nuances. Nous allons voir maintenant l'exemple d'un enfant qui tape les cymbales avec beaucoup de nuances et de subtilité. Il ne le fait pas comme une brute, mais avec délicatesse.

Comme vous le voyez, il s'agit d'un enfant très tranquille qui pendant qu'il frappe, chante devant la cymbale. D'autres fois nous verrons un enfant taper très très fort, mais évidemment ce n'est pas le cas ici (rires)

Donc nous pouvons dire qu'il existe de grandes catégories, comme taper, frotter, pincer etc., mais quand nous voulons entrer dans les subtilités, il faut reconsidérer les différentes nuances en nous demandant : qu'est-ce que nous voulons dire quand nous parlons de frotter, taper, pincer, tirer avec un doigt, etc. ? Dans chacun des cas les différences peuvent être très fines.